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Les cannabis social clubs évoquent le réveil du peuple de l'herbe

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Message par Admin Mar 12 Mar - 23:19


Les cannabis social clubs évoquent le réveil du peuple de l'herbe
Un pas en avant. Dominique Broc, le porte-parole du Cannabis social club de France l'avait annoncé, il l'a fait. Lundi 4 mars, les statuts de l'association qui devrait servir de fédération à l'ensemble des cannabis social club de France ont été déposés à la préfecture d'Indre-et-Loire. Deux jours plus tard, 6 mars, la préfecture les a validés avant de faire parvenir à Dominique Broc le récépissé de déclaration de l'association.

Ce document officiel, rendu public lundi 11 mars par Dominique Broc sur sa page Facebook, indique que la préfecture a bien réceptionné le dossier. Reste au cannabis social club français à accomplir une formalité administrative qui vise à voir sa déclaration, son siège social et son objet publiés au Journal Officiel des associations. L'objet de l'association est explicite: "rassembler les CSC existant sur le territoire Français", mais aussi "créer et maintenir une liaison entre les clubs."
Le territoire compte plusieurs centaines de ces clubs qui rassemblent des consommateurs de cannabis désireux de mutualiser leurs moyens afin de produire de quoi subvenir à leur consommation sans avoir recours au trafic. Depuis que le Cannabis social club français a fait connaître son désir de rentrer dans la légalité en décembre 2012, des dizaines de nouveaux membres se manifestent chaque jour par email mais aussi sur la page Facebook de Dominique Broc.

Réveil du "peuple de l'herbe"
Sur cette même page, nombre de "fumeurs responsables" sont même allés jusqu'à publier une "carte verte" reproduisant leur nom, leur prénom et leur âge. Des données d'ordre privé dont la publication vise à revendiquer le droit à fumer. "Au total, le document qui sert de base à cette carte verte a été téléchargé plus de 22.600 fois", se félicite Dominique Broc. Un générateur a été mis en ligne cette nuit.

Quant aux "non-fumeurs", ils peuvent eux aussi rendre public leur soutien grâce à une carte blanche. Autant de témoignages rassemblés par le cannabis social club français pour attester du soutien de son initiative au sein de la population.

"Le peuple de l'herbe se réveille", se réjouit Dominique Broc. "Après le printemps arabe, nous assisterons peut-être cette année à un printemps vert", espère-t-il. Un rêve qui pourrait devenir réalité si l'ensemble des cannabis social clubs de France parviennent eux aussi à se déclarer en association en préfecture. "425 clubs se tiennent prêts" assure Dominique Broc. Au total, ce sont près de 700 cannabis social clubs (CSC) qui pourraient même être amenés à se déclarer. "À travers ce geste, on demande au gouvernement de trancher," explique Dominique Broc.

Cette déclaration massive devrait concerner l'ensemble du territoire et aura lieu le 25 mars prochain. L'objet affiché de ces associations sera la "production de cannabis", une disposition bien évidemment illégale qui devrait voir leur interdiction. Sauf si l'État ne fait rien. Une option ouverte, puisque les cannabis social clubs n'ont jamais dissimulé leur existence sans que l'État ne les inquiète, à l'exception de Dominique Broc, interpellé et mis en examen le 21 février.

Mais ce coup de semonce n'a pas été suivi des effets escomptés. "On est remonté à bloc, mon arrestation a contribué à renforcer nos troupes", explique un Dominique Broc tonique et serein, malgré la saisie de sa production par les forces de l'ordre. Et si l'avenir ne lui fait pas peur, c'est parce qu'en cas de problème, ces apôtres de la désobéissance civile ont prévu de mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour mettre des bâtons dans les roues des autorités, quittes à revendiquer l'illégalité de leurs pratiques.

Incertitudes
À ce stade, plusieurs scénarios sont envisagés et notamment celui d'un recours de l'Etat auprès du tribunal administratif afin de faire interdire l'association nouvellement déclarée, ce qui n'a pas été fait pour l'instant. Une destin que pourraient connaître les clubs qui se déclareront en préfecture le 25 mars. Mais l'État devrait alors déposer une plainte par club ce qui devrait provoquer l'ouverture d'autant de procédures.

Les cannabis social clubs s'appuient quant à eux sur une décision cadre de l'Union européenne datant d'octobre 2004. Si celle-ci affirme que "les États membres garantissent que la culture de plantes de cannabis, effectuée illégalement, est un délit punissable", son article 2.2 indique que "ne sont pas inclus dans le champ d’application de la présente décision-cadre lorsque leurs auteurs s'y livrent exclusivement à des fins de consommation personnelle telle que définie par la législation nationale."

En d'autres termes, pour l'Europe, les cannabis social clubs sont légaux et n'entrent pas dans le cadre du trafic de drogues.

Quant aux fumeurs responsables des cannabis social clubs, en plus du 25 mars, ils se sont d'ores-et-déjà donnés rendez-vous au tribunal correctionnel de Tours le 8 avril prochain. Objectif: soutenir Dominique Broc lors de l'écoute de son verdict, comme pour mieux affirmer leur détermination.

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