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Condamnation de l'usage thérapeutique du cannabis

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Condamnation de l'usage thérapeutique du cannabis Empty Condamnation de l'usage thérapeutique du cannabis

Message par Admin Mer 13 Mar - 18:24

Condamnation de l'usage thérapeutique du cannabis 54639710

Condamnation de l'usage thérapeutique du cannabis
Le tribunal correctionnel de Belfort a refusé de reconnaître à un patient atteint de myopathie le droit de recourir à du cannabis pour soulager ses douleurs, le condamnant à 300 euros avec sursis. Alors qu’il est une réalité médicale dans de nombreux pays européens, le cannabis thérapeutique reste un sujet tabou en France.

Autorisé dans plusieurs pays européens, le cannabis thérapeutique reste un sujet largement tabou en France, alors que ses vertus médicales commencent à être reconnues par la communauté scientifique.

Dominique Loumachi condamné à 300 € d’amende avec sursis

Depuis l'enfance, Dominique Loumachi souffre d’une dermatopolymyosite caractérisée par l'inflammation et la dégénérescence des fibres musculaires. Sa vie est ponctuée de douleurs, de séjours à l'hôpital et de lourds traitements médicamenteux. En 1992, il se tourne vers un remède alternatif et illégal : le cannabis. Il le fume, l'infuse ou le cuisine, le dosant en fonction de ses douleurs. Pour sa consommation personnelle, il plante quelques pieds chez sa soeur à Belfort, mais la police les découvre et les saisit. Il comparaissait le 13 mars 2013 devant le tribunal de Belfort.

Ne reconnaissant cet usage comme un état de nécessité, le tribunal le condamne à 300 euros d’amende avec sursis, suivant les réquisitions du parquet. Avant cette condamnation, le prévenu avait déclaré vouloir aller en appel et ne pas arrêter de recourir au cannabis "à moins qu’on trouve un traitement efficace".

Les effets du cannabis thérapeutique
L'intérêt pour le cannabis ou chanvre indien, utilisé comme plante médicinale depuis l'Égypte ancienne, a été relancé dans les années 90 par la découverte d'un analogue du cannabis fabriqué par l'organisme, le cannabinoïde endogène, présent dans le cerveau des hommes comme des animaux.

Depuis cette date, plusieurs centaines d'études ont confirmé certaines propriétés du cannabis médical :

Propriétés antidouleur, en particulier pour les douleurs chroniques résistantes ;
Propriétés anti-spasmes, utiles en cas de sclérose en plaques voire d'épilepsie partielle ;
Propriétés anti-vomitives et contre les nausées, pour les patients sous chimiothérapie ou atteint d'un sida ;
Stimulation de l'appétit, en cas de maigreur importante ou de cachexie chez personnes âgées en long séjour, les patients atteints d'une maladie d'Alzheimer ou du sida ;

Mais aussi une amélioration du sommeil, une dilatation des bronches insuffisante cependant pour traiter l'asthme, une dilatation des vaisseaux pouvant améliorer le glaucome, etc.
Le cannabis, sous sa forme naturelle ou chimiquement modifiée, démontre donc une efficacité significative sur certaines conditions pathologiques.

Il pourrait s'avérer utile dans le traitement de l'anorexie, et même avoir un effet positif sur l'inflammation ou sur la pression artérielle, certaines tumeurs cérébrales, les troubles obsessionnels compulsifs, le syndrome de la Tourette... De nombreuses recherches se poursuivent pour confirmer son intérêt thérapeutique.

Une réalité médicale dans plusieurs pays européens
Mais alors que l'usage médical du cannabis est d'ores et déjà une réalité dans plusieurs pays européens dont les Pays-Bas, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne ou le Royaume-Uni, ainsi qu'au Canada, en Australie et dans plusieurs États américains, la France reste extrêmement réticente.

"Le problème est celui de la représentation que le grand public se fait des dangers du cannabis", explique le Pr Michel Reynaud, chef du service d'addictologie de l'hôpital Paul-Brousse à Villejuif, tout en regrettant qu'on ne tienne pas suffisamment compte en France des dernières données scientifiques.

Le cannabis thérapeutique reste un sujet tabou en France
Un seul dérivé cannabinoïde, le Marinol (dronabinol), peut actuellement être prescrit pour des douleurs chroniques dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU), une procédure spéciale réservée à des pathologies pour lesquelles il n'existe pas de traitement approprié.

Mais les médecins hésitent à le prescrire, alors qu'une vaste polémique sur la légalisation du cannabis "récréatif" brouille en France le débat sur le cannabis médical. "Les prises de position ne sont pas rationnelles", relève le Pr Reynaud, qui reconnaît que beaucoup de médecins réagissent comme le grand public sur cette question.

Le ministère de la Santé a pourtant fait un petit pas le mois dernier en demandant à l'agence du médicament (ANSM) d'étudier le dossier du Sativex (Bayer), un spray à base de dérivés du cannabis, déjà disponible dans la plupart des pays européens pour soulager des patients atteints de sclérose en plaques.
Mais pour qu'un dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) puisse être déposé auprès de l'ANSM, il faudrait d'abord modifier un décret interdisant l'utilisation des dérivés de cannabis à visée thérapeutique...

Source : http://news.doctissimo.fr
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